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POEME 1

La déchirure de cette couleur sur le granit au clair de lune,

du reflet de cette pierre portée par le vent froid de cette nuit,

ou seul le brasier de nombreux cadavres nous réchauffèrent,

nous seuls, sans même l'ombre d'un regrêt pour ses vies oubliées.

Le crissement des feuilles où seul un rire, un conseil se complaisait,

né de leurs angoisses seulement, sans trop de confort car il faisait froid,

sans les oublier, de toute façon leur sang coulait déjà, autant en les

rendant à leur sommeil après cette longue marche cette nuit là.

Noire était mon ombre sur le chemin du retour lorsque je sentis,

ma peau cadavérique lorsque je les portais dans mes bras,

la trace purulente de ses rongeurs malades raclant mes chairs,

se réchauffait alors au coin du feu où je sus qui j'étais.

Ma voix me portait, moi seul, le long de cette route.




POEME 2

Toutes ces noirceurs qu'on oublie finalement,

dès que le son rappelle celui qu'on a oublié,

à son chemin d'apprenti, au croisement, de

la route de ces amis bondissants aux poils ras.

Il n'y eût qu'eux pour être vus, et les ailes de

ces autres qui passionniés nous guidaient.

Les cervidés sont toujours les compagnons

des montagnes qui n'oublient jamais.

Les belles du jour qui nous suivaient pour

témoigner et profiter de ce chant entrainant.

L'espace de peu de paix, pour revenir où

même un sursaut ne pourrait le prouver.




POEME 3

C'est seulement lorsqu'il posèrent ensemble leur main,

sur la peau de ces cavernes, changeantes, lorsqu'ils

s'avancèrent sur le seuil de ces abysses, roches colorées

des seules lumières de qu'ils créaient de leurs mouvements,

aveuglements sans douleurs.

Des seules prières ou malédictions de celui difforme et de

sa lanterne, du feu de celui qui guidaient leurs yeux,

le long de ce long escalier meurtrit par leur volonté,

qui descendait seulement vers ce lieu qui paraissait habité,

seulement solide.

Le rêve ou le cauchemar de poser la main sur les pierres

construites et avancer dans ce dédale de jeux lavés de

toutes traces de mort jusqu'à cette porte lisse de cuivre.

Sauf peut être le tournoiement conduisait aux rougeurs

du feu qui les avaient emportées.




POEME 4

C'est seulement aux portes de ce mur qu'il se présenta,

digne de leur laideur d'aberration sans chair à la peau de

lézard sans même une pensée pour eux qui ne l'avaient

oublié seulement.

Leurs flatulences résonnaient encore de leur haine,

leurs haines qui coulaient de leur cervelle cuite,

perdu sur ces murs sans vie, salis par ces matières

de putréfactions.

Et s'en allèrent vers l'oubli tant mérité de la douleur,

et d'indifférence absolue de la marche rigoureuse,

patiente et qui n'était pas lancinante de l'inconnu

qui le guidait.




POEME 5

Les flammes de ses courbes dansantes aux caresses de mes mains,

le chant des crépitements de ses cheveux sur la peau de mon visage,

l'eau en ébullition de ses lavis sur l'aquarelle de nos ombres.

Le temps oublié aux tourbillons de ces rivières,

des pensées rafraîchies, aux gestes brûlants,

de la douceur de mes caresses.




POEME 6 : à Leah Dizon

Des brumes qui obstruaient ma vue de son corps,

aux reflets des seules couleurs que ceux de sa peau,

sur les sentiers que j'arpentais ne suivant que la lueur de ses yeux.

Des parfums fébriles des caresses

de ma main sur sa peau si douce,

me faisant oublier le froid qui fait

à passer mon temps à l'attendre.




POEME 7 : Espérances ?

Non, le choix et la créativité ne s'achètent pas.

On dit que l'amour est aussi regarder dans la même direction.

Mais, il est clair que l'Amour existe, et nul ne peut le constester.

N'est ce pas ?

Les torrents d'eau claire, si purs qu'ils reflètaient l'Amour,

ou bien une symbolique si peu accessible, pour qui n'aime pas !

Au plaisir de rencontrer une femme désireuse, se conçoit

de discuter préalablement et sans équivoque sinon celui

nécessaire à la situation !

A la commanderie des agitations qui n'ont pour sens que d'oublier

sinon de forger le souvenir de moments toujours de plus en plus

agréables et des plus doux.

La voix féminine est porteuse d'incroyables imaginations !

C'est alors que les romantiques ne pensaient plus qu'à la douleur

de leurs espoirs perdus. Et ainsi, inventèrent les plus belles histoires.

Alors que le poête ne pense plus qu'à oublier les souffrances passées,

les tortures incessantes subies.

De belles histoires, il n'y a jamais eu d'autant de belles femmes,

si tendres, qu'il ne faudrait qu'un seul homme pour penser à celle qu'il aime.

On peut dire tout et n'importe quoi, mais, quoi qu'on en dise,

il n'y a que ce qui compte réellement qui fût notable, et ainsi que

l'on se souvient de ce qui importe et le mouvement de nos corps entrelacés.




POEME 8 : Chronique d'HADES

Quand la vue fût trouble, quand les couleurs périssèrent, les hordes

de pénitents rassasiés de leur soif de sang, perdus dans l'oubli de

ne pas avoir eu connaissance de l'outil.

Quand ils forgèrent de l'âme de tous ceux qu'ils avaient supprimés, le

souffle étroit de leur union, l'attente infernale d'être enfin reconnus,

de l'oubli qu'ils n'obtenèrent.

Quand elles prirent connaissance du lieu où se trouvait ce qu'elles

chérissaient, ce dont lui seul le créateur savait qu'elles devaient VIOLER,

le nom de l'outil, impénétrable.

Quand elles renaissèrent du Royaume de celui dont on ne considère que

le nom, de celui qui ne devint que chimère, de celui qu'ils haissent,

de celui qui aurait pu être CRAINT.

Et enfin, lorsqu'elle fût libérée de l'oubli, de l'inconnu où elle se

trouvait, alors son Royaume brillat des cieux que tous eûrent au regard

s'ils avaient seulement levé leurs yeux.

Leur ENFER était.




POEME 9

Do not disturb me when I'm the sun,

Forget the Moon when I live on Earth,

I run on the road on the ground,

In the guiltyness of the wind.

My friends are bones that you do not eat,

Hate is favour to my greatness,

Loves are forbidden in the sufferings,

You do not listen neither follow me.

Is frighting the only love for me ?

Hate is your greatness on the ground,

Earth forgets you as your mother,

Moon run laughing at your side.

My sounds when forgoten on my skys,

Yours will never survive mine,

Hate of your mother to sing a song,

She loves you as if she can.

Never a war started at here,

Followed by your shadows on the ground,

The snake will revive your mother,

You rape them all and live forever.

I know your name to forget yours,

Spoiled by clouds you saw creating them,

Ennoying measure of non greatness,

Hazard will forget your as a laugh.

And you do the same to make your laws,

And you the same to give a birth,

And you the same still ennoying me,

Such a mosquito that sick your eyes !




POEME 10

None before your life,

Forget their mom like you,

None before your mom,

Forget their son like her.

Do the same until this end,

Forget the pass and die,

It's an order to give some,

other will said their death.

And when you started,

As a butterfly your do like,

And when you died,

As a bird you fly over the...

And then you die too on floor,

You disturb me, I was sleeping,

Greatness of non sound like,

Hate is a measure to life.

A full hate from them,

It's a simple poem for me,

Other thing I forget,

Or a greatness I don't like.

No matter if you lived here,

Poor or simplier anywhere,

You disturbed me, I was sleeping,

When I was too young to die.




POEME 11 : My son is born.

C'est alors, (* t'as quel age? *), que se rendant à son sanctuaire,

il prit son courage à bras le corps, et d'un sursaut, plutôt nerveux,

se fit oublié.

De toute manière, il ne pu s'empêcher d'y rentrer, et lui même, ou ce

qui l'avait guidé par le sein de sa mère qu'il reconnu.

Ou alors était-ce un homme et une femme, juste amené là, aux creux de

leur âme dans tous leurs états.




POEME 12 : Sans pitié.

La chaleur du soleil sur son corps nu et beau,

Allongée sur la plus douce pelouse, son sexe

légèrement humide, sous le ciel qu'il m'était

donné de couvrir lentement.

Elle oubliait par ma brise, ma meilleure caresse,

de toute les caresses qu'elle avait oubliées.

Ces ciels des plus violents, car déjà l'air

se faisait gris.

Elle rêvait, ses formes et les figures de ces

nuages la guidaient jusqu'à la pluie, si douce,

encore plus douce que mes caresses de créature,

tout ce qu'elle voulait.

Mon nom n'a jamais été le sien, mais ses seins

chauds me guidaient, son corps tout entier

m'oubliait, elle me pris tout ce que j'étais,

et son torrent nous emportait.




POEME 13 : Dormir.

Le sang qui coulait de cette blessure ideuse,

n'est plus ce que à demi-mort vous suciez en

voyant autres que vous se lécher les babines.

Cruauté qui vous plaisait de lécher ce verre,

ou plutôt ces débris seulement là dans votre

chair que vous n'avait eu l'occasion de toucher.

Comment ces corps étrangers, pourraient ils

autant saigner, se déchirer et me faire autant

de mal, me provoquer autant de douleur et...

Et l'urine coulait sur cette faïence, jusqu'à

que je m'assois à nouveau pour autant oublier

ces aggressions que pour finir mon verre.




POEME 14 : Rhume.

C'est alors que ce vent les avaient emporté,

du haut de cette falaise somptueuse, sans

eaux, sans mer à regarder, c'était le seul

à avoir vu où ils étaient, sans même y penser.

Il finit par tomber malade, un simple rhume.

Sans s'énerver ?




POEME 15 : Sincèrement.

Mes minettes se plaisaient à l'humour ce

jour là, elles devinaient que ce moment

encore allait être immortalisé par un rire.




POEME 16 : Une question ?

Et puis, je vins nu, entièrement nu, la

démarche assurée dans la demie obsucrité

et se coucha sous la couette auprès d'elle.

On ne se souvint pas de la suite.




POEME 17 : Incens.

Tu t'y noieras, et tu m'oublieras comme promis.

Tu t'oublieras aussi, et juste avant tu auras,

ce que seuls ceux qui s'étaient déjà oubliés avaient.

Le pardon n'existe pas.

Tu sais peut-être.




POEME 18 : L'Amour narcissique de Laurent pour les femmes, et Eléonore.

La cruauté n'a rien à voir avec être cruel.

Il est cruel de ne pouvoir toucher les étoiles,

Il est cruel de ne pouvoir décrocher la Lune,

Les belles nuits d'été.

C'est de sémantiques, mais des nébuleuses en aurores,

Horus tel est mon Nom, et mes considérations.

Aussi clair que l'eau la plus pure, tel est mon prénom.

Et quand ses cheveux eûrent dessiné ce qu'elle voulait à mes yeux seuls,

Et d'un tendre geste elle n'oublia jamais toute la douceur qu'elle était.

Eléonore est son prénom, quel est le votre, mes plus douces ?

Mes soeurs de Sang ont donné, et qu'entendre par douceurs, par oubli ?




POEME 19 : Les escargots.

Et quand vient la fin des jours de pluies,

Les escargots sortent pour se suicider.

Les escargots sortent les jours de pluie,

Pour se suicider.

C'est alors que nous savions ce que nous disions,

De simples mots, les escargots se suicident,

Ou alors se cachait autre chose sous cette coquille !




POEME 20 : Haines.

Je vous hais de parler ainsi de mes véritables amies,

elle me haissent plus que je vous hais en le disant,

mais les éléments les plus sanglant ont occuré la mienne.

Cette volonté là que je n'étoufferai JAMAIS, celle qui reste

qu'hypothétique, car mes petites soeurs elles seules ont soif.

Nue, pensive, oubliées, ou complètement paumées, franchement,

moi j'ai froid !




POEME 21 : Atlante.

Un jour il a plu. Nous voulions pas être mouillés.

Mais nous avons pris la décision de la pluie quand bon nous semblait.

Juste pour nous, car vous vouliez nous porter ailleurs.

Nous nous sommes lavés de nos pluies et nous baigons de soleil.

Nous naissions de nos pluies.




POEME 22 : Fine fleur.

Crapaud banane dans le tronc,

dosome et gromome en vélo

on a chié dans les moutons

des pommes et des boutons.

Des dromadaires ou je m'achete un marteau,

on a jamais aussi bien caché ses testicules

si on insiste c'est moins rigolo,

la renault 5 dans le métro,

des jamboneaux au pommier du coco !




POEME 23 : Mes ex.

Aussi, se noyer dans de telles eaux coute

la vie, la mienne car il n'est aucunement

acceptable qu'on nuise aux miens, sinon même en ayant

offerts en paturages ces abominations, car nous règnons

sur des animaux, un humain se serait déjà

arrêté, stoppé devant cette affiche.

Aussi je dirais que seuls ceux qui ne s'y

noient pas pourraient l'avoir regretté dès

lors s'en être mélés.

- - -

Les vermines rendent les femmes malades.

Les causes ont toujours précédé les effets,

et à connaissance d'effets sans en connaitre

la cause, l'être se rend malade.

C'est à haine qu'il vient d'être entendu

pour leur apprendre ce qu'ils ne savent pas.

C'est à leur arrièrement qu'ils nous rendent

malades.

S'ils ne veulent pas entendre à haines, ils

sont esclaves.

Elle me porte encore en ce sein que je

n'ai qu'à peine pu voir, elle me les montre

en pleurant de ses larmes les plus viles,

et aussi de ses amusements dont elle fût

reine.

Tandis qu'eux se perdent d'oubli et de leurs

torts, tandis qu'eux n'écrivent pas ses petits

mots doux.

Elle ne me demande pas si j'ai rencontré ma

Reine.

Aussi, je crois que nous pouvons partir

très chère, il se peut que nous n'ayons pas

à mentir plus longtemps, mais je ne sais où

aller exactement, peut-être juste à côté de

la frontière et alors nous vivrons de brin

d'herbe, de brise et de rosées.

Aussi longtemps que nous fumerons cette herbe

que nous pouvons acheter au prix du pain.

Quand nous fûmes, où que vous fûtes petite

grenouille nous nous étalions sur les lits

les plus perdus de cette Terre, ceux qui le

nient nous envies, quel tort de penser que

je puisse avoir été ainsi, aussi

perdu, aussi niais.

Des collines me sont rendues telles vierges

qu'elles puissent ne pas avoir été créées de

main de Dieu.

Et nous nous foutions en douceur !

Je crois avoir assez perdu d'eau pour ne pas

être dupe d'une cave, ou plutôt une caverne,

où reignaient des stalactites et des stalacmites,

des nuées de chauve-souris aussi laides qu'un

épis moisis, de dons sans retour, de carresses

niées. De poisons mortels que tu m'as offerts

tel un joyau de tes amis que tu croyais mortels,

que tu rêvais oubliés, dont tu ne sais le goût

du sang qui me donnent pour te revoir et t'oublier.

Toi aussi, je t'ai rendu mortelle.




POEME 24 : Naissance du Pharaon.

Et ça mouillait, ça mouillait

et ça coulait comme un torrent

de sécrétions les plus fécondes.

Et je buvais et je buvais cette eau qui est mienne.




POEME 25 : La journée.

Il ne restera que des fous !

Car après ma mort, mon pouvoir sera reconnu.

Ma joie, sera celle des fous heureux.

Et quand je serais de retour,

car il y a un retour éloqent de sommeils

alors il ne restera que des cendres.

Car la folie que j'ai est d'aimer cette femme,

car elle ne m'a rien donné à ce jour.

Et pourtant je vois bien qu'elle m'aime !

Et ces morts-vivants ne seront plus,

Alleluia et allegria !

Un baiser pour elle seule.

Dansons mes frêres et soeurs,

je suis celui qui vous a fait naître !

Mes chers enfants, je vais mourir...

Mais mon noël sera de toute beauté,

et les lumières jailliront dans le ciel,

et mon paradis sera levé au grand jour.

C'est ainsi que je vois le jour qui se lève,

car j'ai dormi et j'aime dormir.

Car ils ont oublié de fermer la porte cette fois.

Autant qu'ils sont tous déjà fous,

autant que tout le monde le sait.

Ils ne reviendront plus, ils s'en vont primates !




Par Laurent Cancé F. (depuis 6.10.2006). Propriété exclusive.